Hasna Ait Boulahcen La premiere femme kamikaze de france

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Elle s’appelle Hasna Ait Boulahcen (ou Aitboulahcen), et s’est fait sauter mercredi à Saint-Denis après avoir tiré sur les forces de l’ordre avec une kalachnikov. De nombreuses sources, y compris la «Dernière heure» de Belgique, qui a longuement enquêté sur elle, indiquent qu’il s’agirait d’une cousine du commanditaire présumé des attentats du 13 novembre. Abdehamid Abaaoud a bien été tué dans l’assaut du Raid et de la BRI, mercredi, a annoncé ce jeudi le parquet de Paris. L’agence Reuters révèle, citant une source policière, qu’Hasna Ait Boulahcen avait été mise sur écoutes par la Direction générale de la sûreté intérieure (DGSI) en raison de ses liens avec Abdelhamid Abaaoud. Elle était parallèlement écoutée par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour trafic de stupéfiants. Ce serait cette surveillance –ainsi qu’un «témoignage» selon le procureur François Molins-, qui auraient convaincu les enquêteurs qu’Abaaoud se trouvait en France. A lire aussi : Les dernières secondes de la femme kamikaze La jeune femme, née en France en 1989 et élevée chez sa mère en région parisienne, se rendait régulièrement chez son père à Creutzwald, en Moselle, jusqu’à il y a quelques années. Mais selon des témoignages recueillis par Europe 1, cela faisait 5 ans qu’elle n’était pas revenue. A l’époque, la jeune fille «extravertie», «buvait de l’alcool», et se faisait appeler la «femme cow-boy», car elle portait toujours un grand chapeau. Les forces de l’ordre auraient massivement fouillé mercredi soir cette commune de 13.000 habitants, de même source. Mais des témoins croient savoir que son père se trouverait au Maroc depuis six mois. « Je vais bientôt aller en Syrie »

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