Gambie, l’Etat d’urgence levé ce matin

Gambie, l'Etat d'urgence levé ce matin

Les Gambiens retourneront aux urnes, ce sera au mois d’avril prochain. Ils devront choisir leurs nouveaux députés. Révélation faite par le porte-parole de la coalition qui a porté Adama Barrow au pouvoir, Halifa Salla lors d’un point de presse. C’était au moment d’annoncer la nomination de Fatoumata Tambajang au poste de vice-Présidente de la Gambie. Il en a profité pour informer que l’Etat d’urgence sera levé ce matin après la convocation des députés qui vont statuer sur la question.

Gambie, l’Etat d’urgence levé ce matin

La page Yaya Jammeh tournée, les Gambiens s’apprêtent à retourner aux urnes, ce sera dans quatre mois. En attendant, l’état d’urgence sera levé ce matin et le nouveau gouvernement formé dans les prochains jours.
Sur un éventuel retour au pays du Président déchu, Halifa Salla se veut clair,  » la Constitution gambienne autorise tous ses enfants à circuler librement dans leur pays. Ne pas autoriser un enfant de la Gambie à revenir dans son pays, c’est contre la Constitution. Les accusations de pillage des ressources publiques sont revenues dans les propos du conférencier qui a voulu être prudent à ce propos en laissant entendre que pour le moment, rien ne le prouve. Toutefois, note le porte-parole de la coalition présidentielle,  » des investigations seront faites et s’il est avéré que Jammeh a pris des biens qui ne lui appartiennent pas, des poursuites seront engagées contre lui ». Evoquant la libération des personnes détenues injustement, Halifa Sallah confie que  » les détenus de la NIA, de la Police et de l’armée ont été libérés. Ceux qui sont détenus à Mile Two injustement, seront grâciés. Sur la présence des soldats de la CEDEAO, il a confié que le Président Barrow a nommé un gradé de l’armée qui va travailler en étroite collaboration avec les forces d’interposition de la communauté ouest-africaine. Le porte-parole de la coalition présidentielle nie l’existence d’un document paraphé par le Président déchu et le Président Barrow. « Il avait dit au Président Jammeh qu’il allait bénéficier des avantages des anciens Présidents comme le dispose la Constitution mais à part cela, il n’y a rien ». Selon Sallah, Barrow va respecter la séparation des pouvoirs. Au sujet de l’occupation du palais par le Président Barrow, il soutient qu’il faudra patienter encore pendant quelques temps. Présentement à Banjul, fait-il savoir, des difficultés sont notées au niveau du port et de l’aéroport. Et il y a aussi des difficultés d’approvisionnement en carburant.
source: le quotidien

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici