Foot – Achat en liquide d’une voiture: L’affaire Souleymane Diawara renvoyé devant le tribunal correctionnel

Souleymane Diawara de nouveau devant le juge en France. L’ancienne star de l’Olympique de Marseille devrait être jugé en France pour une affaire d’extorsion autour de l’achat, en liquide, d’une voiture à 50.000 euros, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L’ancien joueur est renvoyé devant le tribunal correctionnel, aux côtés de son frère Adama Diawara et quatre complices présumés pour « complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion », une affaire qui lui avait valu d’être détenu du 9 avril au 26 juin 2015.

Le 19 mars 2015, cinq personnes dont le frère du joueur s’étaient rendues à Reillanne, dans le sud-est de la France, au domicile d’un vendeur de voitures de luxe avec lequel Souleymane Diawara avait un contentieux depuis plusieurs années au sujet d’un véhicule acheté 48.900 euros, en liquide.

En présence de son épouse et de ses deux fillettes, ils lui avaient réclamé 50.000 euros. Adama Diawara avait mis le haut parleur de son téléphone portable connecté à celui du joueur, qui donnait des instructions à distance, rapporte le site AFP.

Les cinq hommes étaient repartis au volant d’un véhicule BMW pris « en gage », avec la promesse de le restituer une fois versés 10.000 euros avant le 10 avril 2015. Faute de quoi, a soutenu la victime, la menace lui a été faite de lui « envoyer des méchants ». Il a raconté avoir été « violemment bousculé » lorsqu’il a ouvert sa porte aux intrus qui menaçaient de la casser pour entrer, ce qu’a contesté Adama Diawara.

Selon les accusés, la rencontre s’était déroulée sans violence, paisiblement et avait abouti un accord au sujet de la BMW.

La juge d’instruction a estimé dans les colonnes de l’AFP que « Souleymane Diawara (était) à l’origine de la commission des infractions. C’est lui qui était en conflit avec (le vendeur d’automobiles) et c’est lui qui voulait récupérer son argent. C’est sur son désir et ses indications que la +descente+ a été organisée ».

Souleymane Diawara, qui avait fait intervenir un ami policier pour obtenir l’adresse de la victime, a reconnu avoir dit à son frère : « Tu ne pars pas de la maison tant qu’il ne t’as pas remis les clés » de la voiture.

« Bien que Souleymane Diawara indique avoir eu affaire à un escroc », conclut la juge d’instruction, « il convient tout de même de noter qu’il a payé en cash la somme de 50.000 euros pour l’achat d’une voiture et qu’il n’a pas déposé plainte pour récupérer son argent ».

 

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