Elevage: Ce que veulent les femmes

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Khady Fall Tall, la Présidente de l’Afao.

Venues des 5 grandes régions du continent, les femmes d’Afrique qui se meuvent dans les activités de développement de l’élevage se sont réunies ce mercredi à Dakar. Ce, pour échanger sur les défis liés à leurs activités mais aussi, partager leurs expériences acquis dans le domaine.

«Nous avons l’honneur de recevoir les femmes venant l’Afrique du Nord, de l’Est, de l’Ouest, de l’Afrique Australe et de l’Afrique centrale. Ce, pour échanger sur les techniques de transformation et de valorisation des produits de l’élevage par les femmes. La filière qui attire notre attention, c’est le lait et le fromage, pour lequel l’Afrique de l’Ouest a déjà reçu la formation pour les 15 pays. Et les autres pays ont exprimé le besoin de venir échanger les expériences avec nous», a indiqué Khady Fall Tall, la Président de l’Afao, en marge de la rencontre qui a enregistré la présence de du Directeur Exécutif Ua/Bira et du Directeur de l’élevage.

Ce que veulent ces femmes, c’est surtout changer le visage de leurs activités en la modernisant. Ce, pour pouvoir mieux répondre aux demandes en produits laitiers de nos pays. «Dans certains pays, durant certaines périodes de l’année, on verse le lait ou on le donne à boire aux animaux, faute d’avoir la capacité de les conserver. Le lait est un produit des plus périssables. Et c’est l’un des produits alimentaires les plus transversaux de l’Afrique, pour lequel il est important que l’Ua Bira, puisse se pencher sur la question pour en même temps régler la question genre. Parce que, le pastoralisme n’est pas un métier réservé qu’aux hommes. Nous avons d’autres ambitions maintenant, pour le continent et pour le lait. Celle de moderniser l’exploitation, la conservation et la commercialisation», a indiqué Mme Tall.

La Présidente de l’Afao attire aussi l’attention sur les pertes de productions, avec une partie du lait versé, alors que nos pays déboursent beaucoup d’argent pour importer du lait en poudre. Ce qui fait souffrir notre économie et notre balance des paiements. «Combien nous coute le lait en poudre par mois sur la balance des paiements. Alors que nous versions du lait. Il y a quelque chose d’incompréhensible en cela. Nous remercions l’Ua Bira d’avoir régulièrement appuyé dans cet élan de travail sur la capitalisation et la capacitation des femmes en matière des produits du pastoralisme», indique-t-elle.

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