Dernière minute : Simone Gbagbo rompt le silence depuis sa prison et écrit une lettre aux Ivoiriens qui choque la toile….

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, se dit attristée par une campagne de dénigrement contre ses avocats

Pour la première fois, l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, a rompu le silence ouvertement depuis sa prison pour réagir à ce qu’elle qualifie de campagne de dénigrement contre ses avocats sur des réseaux sociaux.

C’est l’une des rares fois où elle appose sa signature pour donner un cachet d’authenticité à un communiqué émanant de ses soins. Ce communiqué daté du lundi 9 avril 2018, et dont copie nous est parvenue, est une complainte de Simone Ehivet Gbagbo, ex-Première dame de Côte d’Ivoire, emprisonnée à l’école de gendarmerie pour diverses charges durant la crise post-électorale de 2011.

L’épouse de l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo -lui-même incarcéré à a Haye, au Pays-Bas où il comparait devant la Cour pénale internationale (Cpi), dit avoir été informée, depuis son lieu de détention, « qu’une véritable campagne de dénigrement, de calomnie et de manipulation, a été mise en œuvre pour salir la réputation de Me Rodigue Dadjé et de Me Habiba Touré », ses avocats.

Le crime imputé à ces deux avocats, révèlent l’ancienne député d’Abobo, reposerait sur une mission qu’ils auraient menée au Ghana pour informer les victimes de la crise post-électorale exilées dans ce pays sur le fonctionnement de la Cpi ainsi que leur droit de dénoncer les crimes que chacune a pu subir. Cette cette mission, écrit Mme Gbagbo, qui a entraîné un déchaînement de certaines personnes sur les réseaux sociaux contre ces éléments de sa Défense.

Elle déplore en cela « une tentative délibérée » visant à affaiblir sa Défense, mais également celle de milliers de victimes de la crise ivoirienne qui ont décidé de faire confiance en ces hommes du droit. « Cela m’attriste profondément», écrit l’ex-Première dame, qui dit réitérer toute sa confiance et son soutien aux deux avocats en leur demandant de continuer leur combat mené pour la vérité et la justice au profit des intérêts, de loin les plus importants, des victimes. « J’ai été aussi victime. Que n’a-t-on pas dit sur moi ? Quand on mène le vrai combat, cela effraie toujours les intrigants », signe le communiqué de Simone Gbagbo, qui termine en exhortant ses partisans et les avocats concernés à demeurer forts. Car, conclut-elle, « le combat pour la justice est fondamental et essentiel pour apaiser les cœurs de toutes les victimes innocentes à qui on reproche simplement d’être pro-Gbagbo ».

 

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