Dernière minute : les détenus du camp Pénal entament une grève de la faim, ce lundi

Les détenus incarcérés au Camp pénal liberté 6 ont entamé une grève de la faim, ce lundi 26 février 2018. Les mouvements d’humeur dans cet établissement pénitentiaire ont commencé depuis vendredi dernier car des détenus mentionnent, dans une correspondance adressée à l’Association pour le soutien et la réinsertion des détenus (ASRED), avoir subi des actes de torture infligés par des gardes pénitentiaires. Ils protestent contre la maltraitance infligée par certains agents de la prison et ont, à cet effet, adressé une correspondance à. Ils sollicitent l’intervention urgente et sans délai de l’Observateur national des lieux de privatisation de liberté, d’Amnesty international Sénégal, de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et de toutes les organisations de défense et de promotion des droits humains, au Sénégal. Ils interpellent aussi au premier chef la tutelle, notamment le ministère de la Justice ainsi que la Direction de l’Administration pénitentiaire (Dap).

L ‘ASRED lance un ultimatum aux autorités de ce pays, pour un règlement urgent de cette affaire avant qu’elle ne prenne des proportions inquiétantes. Autrement, si la demande de ces détenus, qui traversent des moments difficiles dans cette prisons qui ne répond pas aux normes requises, l’ASRED se verra dans l’obligation, quelqu’en soit le prix à payer, de donner ordre express à l’ensemble des anciens détenus du Sénégal et leurs familles, aux parents des 10.500 détenus des 37 prisons sénégalaises et aux membres de l’Asred de mettre en œuvre un vote-sanction contre le régime de Macky Sall, aux prochaines élections.

Il est inadmissible qu’en 2018 que le Sénégal continue à détenir des détenus de façon arbitraire. Ce régime a battu le record en matière de mandats de dépôts systématiques, avec des emprisonnements de personnes sans éléments de preuves tangibles dans la plupart des cas. Il n’existe aucun pays en Afrique de l’Ouest ou l’on détient des détenus plus de 10 ans sans jugement et des déficients mentaux. Dans les prisons sénégalaises, les détenus meurent comme des rats et s’entassent comme dans des sardines. L’ASRED appelle à une Révolution pacifique et légitime pour promouvoir le respect à la dignité humaine des détenus, au Sénégal.

Le Président
Ibrahima SALL

Dakaractu

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