Crise en Gambie: La CEDEAO recule, et dit qu’il n’enverra pas de soldats en Gambie

600xnxpresident_jammeh_phone_call_to_adama_barrow_-_youtube-jpg-pagespeed-ic-zqcuvodrsh

Les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest ne sont pas prêts à envoyer des soldats pendant la négociation avec le président sortant Jammeh afin qu’il renonce au pouvoir.

Les dirigeants des pays de l’ouest africains poursuivent toujours la médiation pour assurer un transfert pacifique du pouvoir en Gambie où le président Yahya Jammeh a refusé d’accepter la défaite lors des élections présidentielles le mois dernier.

La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, a déclaré à la presse samedi après une réunion entre les dirigeants régionaux à Accra au Ghana, que la Communauté économique des états de l’Afrique de L’ouest (CEDEAO) n’avait pas encore l’intention de déployer sa force militaire de réserve dans le pays.

« Nous nous sommes engagés à une médiation pacifique et à un transfert pacifique du pouvoir en Gambie. Nous continuerons à le poursuivre pour l’instant », a déclaré Sirleaf, qui préside l’organisation qui compte 15 pays.

A la question de savoir si le groupe régional déploiera bientôt une force de réserve, elle a dit « non », ajoutant que la CEDEAO suivait de près les procédures devant la Cour suprême de Gambie où Jammeh conteste le résultat de l’élection présidentielle.

Néanmoins, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a déclaré que la CEDEAO tiendrait une réunion lundi à Abuja au Nigeria pour discuter de nouvelles mesures.

Jammeh, un ancien coup d’état qui a dirigé le pays depuis 22 ans, a d’abord accepté sa défaite devant le candidat de l’opposition Adama Barrow après les élections du 1er décembre. Mais une semaine plus tard, il a fait une volte-face, en tentant de s’accrocher au pouvoir malgré une vague de condamnations régionales et internationales.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici