«Cncas Papers » : Abdou Kader Guèye de Agrophytex doit 9 milliards, Bougane Guèye Dany cité dans l’affaire

«Cncas Papers » : Abdou Kader Guèye de Agrophytex doit 9 milliards, Bougane Guèye Dany cité dans l'affaire
«Cncas Papers » : Abdou Kader Guèye de Agrophytex doit 9 milliards, Bougane Guèye Dany cité dans l’affaire

La Caisse nationale de crédit agricole (Cncas) a échappé de peu au retrait de sa licence de banque et au dépôt de bilan, n’eut été le sauvetage de l’Etat qui a injecté 50 milliards pour éviter le drame.


Depuis, la Cncas a signé une convention de cession de créances à l’Etat. Ce dernier a adressé à la société nationale de recouvrement (Snr) une liste de plus de 600 créanciers qui ont pompé dans les caisses de la banque, une somme plus de 49 milliards. Parmi ces dettes il y a celui de Agrophytex qui doit 9 milliards 170 millions. Ce dernier devrait d’ailleurs recevoir une mise en demeure de la SNR. La dite somme a été prêtée contre nantissement de plusieurs lots du titre foncier TF 3652/R.

Bougane Guèye Dany cité

L’homme d’affaires et patron de presse, Bougane Guèye Dany est parmi des prêts toxiques de la CNCAS. En 2015, il a bénéficié d’un crédit de 393 millions avec seulement comme garanties des gages sur les véhicules de l’entreprise BOSS qui est propriétaire de la marque Joni Joni et des recettes attendues de cette activité. La banque estime que ses recettes étaient estimées en 2015 à 176 millions soit environ une moyenne mensuelle de 19, 5 millions. Le dit crédit devait être utilisé pour payer l’achat de 12 serveurs pour la société BOSS et son produit phare Joni Joni.

15 milliards de crédits sans garantie

Sans le moindre garantie, la Cncas a accordé pas moins de 15 milliards de crédit à des tailleurs, coiffeuses, menuisiers et commerçants sans la présentation. Parfois, c’est de simples voitures ou des peines faites sur des terrains du domaine national qui ont servi de gages pour la banque. De telles légèretés ont été dénoncées par la banque centrale. Et aujourd’hui c’est la SNR qui a du mal à recouvrer les dites sommes car ne savant à quelles garanties s’accrocher

Source LE SOIR, le quotidien numérique

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