BINATIONALE, LOI RELATIVE AU HCCT, TRAQUE DES BIENS, CAS ABDOUL MBAYE: Jean Paul Dias clame ses vérités

Paul Dias, premier secrétaire du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg). Invité de l’émission politique Objection, de la radio Sud Fm du dimanche 21 août, a évoqué quelques sujets chauds de l’actualité politique

L’actualité brûlante c’est le débat sur la nationalité exclusive du candidat à la présidence de la République n’est pas du goût du premier secrétaire du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg).A son avis, «c’est de la vaste hypocrisie, de la vaste fumisterie» de soutenir un débat pareil. Cela, d’autant plus que, selon lui, les 3 premiers présidents du Sénégal ont joui d’une nationalité autre que sénégalaise. Pour autant, a-t-il dit, «ils n’ont pas trahi le Sénégal». Mieux, il a rappelé que le Sénégal a accordé la nationalité à des sportifs étrangers sans pour autant leur demander de renoncer à leur autre nationalité.

Jean Paul Dias a également donné son avis sur la loi relative au Hcct, la traque des biens mal acquis, le cas Abdoul Mbaye

Face au journaliste Baye Oumar Guèye, Jean Paul Dias a déploré le manque de concertation, lorsqu’a été élaborée la loi sur le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), mis en place par le président de la République. Pour lui, «personne n’a été associé». Il pense ainsi que s’il y avait eu des échanges sur ladite loi, le Bcg allait aurait fait observer que ce n’est pas possible que Dakar ait seulement 3 conseillers sur 150. A son avis, «c’est grandement déséquilibré et ce n’est pas normal». Il a dans la même veine fait comprendre que ce Hcct n’est pas une chambre de pouvoir, mais plutôt un lieu de conseil, de réflexion pour émettre des avis.

Se prononçant en outre sur le cas “Abdoul Mbaye“, notamment sur la lettre envoyée au chef de l’Etat, lui demandant de donner des éclaircissements sur les contrats pétroliers, Jean Paul Dias n’a pas apprécié la méthode employée par l’ancien Premier ministre. Il dit ne pas être convaincu que toutes les correspondances faites au chef de l’Etat doivent être publiées. Parce que, à son avis, «ça devient politicien», même si par ailleurs il pense que «si le pouvoir n’a rien à se reprocher, il n’y a rien à cacher». Par conséquent, il pense que «c’est un peu gauche» pour des personnes qui ont travaillé et qui ont été amis, de se faire ce genre d’attaques. Tout de même, il a déploré les manœuvres de manière à barrer la route à un potentiel adversaire à Macky Sall à la prochaine présidentielle.

Dans un tout autre registre, notamment la traque des biens mal acquis, le leader du Bcg n’a pas voulu épiloguer sur le cas Aïda Ndiongue, car selon lui, un journal lui a prêté des propos qu’il n’a jamais tenus. Pis,  a-t-il dit, la dame a voulu être un «répondeur automatique» en se livrant à répondre sans pour autant comprendre ce qui s’est réellement passé. Cependant, il dit avoir le sentiment que la traque a été sélective. Pour lui, il fallait poursuivre toutes les personnes concernées, à savoir la liste des 25 dignitaires de l’ancien régime

sanslimitesn.com

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