Attentats au nord du Burkina : le présumé auteur est mort (officiel)

Les autorités burkinabé ont annoncé la mort de Harouna Dicko, présumé auteur des attentats perpétrés dans le nord du Burkina Faso.

L’information a été livrée via un communiqué lu sur les antennes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

L’homme aurait été tué au cours d’une opération menée dans la nuit de mercredi à jeudi par les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina Faso précisément le Groupement des forces anti-terroristes, composé de soldats de l’armée de terre et des éléments de la gendarmerie.  

Selon la note lue sur la chaîne de télévision nationale, c’est précisément sur une colline de Petega, 25 km de Djibo (province du Soum), que Harouna Dicko a été abattu.

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Il faut noter également que 18 individus ont été interpellés par les forces burkinabé au cours de l’opération.

Depuis un moment, les autorités du pays menaient des actions afin de savoir à quel degré était impliqué  Harouna Dicko dans les attentats qui ont frappé le nord du Burkina Faso.

Le présumé auteur de ces attentats est présenté dans la presse locale comme étant l’«un des lieutenants» de Malam Ibrahim Dicko.

Malam Ibrahim Dicko serait le leader d’un groupe terroriste qui s’est installé au Sahel burkinabé. Il existerait un lien entre lui et Harouna Dicko.

L’on se rappelle qu’au cours d’une conférence de presse, Simon Compaoré, le ministre burkinabé de la sécurité, s’était prononcé sur les attentats qui frappent le Burkina Faso.

« Le lourd héritage de l’ancien régime qui avait pactisé avec certains groupes à travers des compromissions ou des compromis pour être à l’abri (trafics illégaux, traitement des rançons des prises d’otages, bases arrières pour certains groupes armés…)« , avait-il déclaré.

Il avait aussi révélé  qu’entre 2015 et 2016, ce sont au total une vingtaine d’agressions terroristes qu’avait connues le Burkina Faso. Soixante-dix personnes, militaires comme civiles, ont été tuées dans ces attaques.

L’une des dernières attaques demeure celle lancée contre Kourfayel, un village de la province du Soum, au nord de Ouagadougou. Le directeur de l’école et un habitant ont été assassinés.

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