Attentat raté aux Champs-Elysées: l’auteur mort d’un arrêt cardio-respiratoire

L’auteur de l’attentat jihadiste manqué contre des gendarmes lundi sur les Champs-Elysées est « mort d’un arrêt cardio-respiratoire », probablement causé par « un effet de souffle » et par « l’inhalation de fumées », a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information de TF1.

Lundi peu avant 16H00, Adam Djaziri, 31 ans, a percuté un fourgon de gendarmerie sur la célèbre avenue parisienne avec sa voiture, chargée de deux bonbonnes de gaz fermées, sans dispositif de mise à feu, et de milliers de munitions.

Les enquêteurs pensent que l’homme, fiché S depuis 2015 pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, cherchait « à faire exploser son véhicule selon un mode opératoire qui reste à déterminer » et qui n’a pas fonctionné, selon cette source.

Peu après la collision, la berline s’est embrasée pour une raison encore inconnue. Les forces de l’ordre ont extrait le conducteur de l’habitacle rempli de fumée.

L’assaillant est mort peu après d’un « arrêt cardio-respiratoire, probablement dû à un effet de souffle et à l’inhalation de fumées », a précisé cette source.

Un fusil d’assaut israélien, deux armes de poing, un ordinateur, deux téléphones et des CD de prêches ont par ailleurs été trouvés dans l’automobile.

Adam Djaziri a laissé une lettre-testament dans laquelle il prête allégeance au chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, a indiqué mardi une source proche de l’enquête.

Fiché S mais sans antécédent judiciaire, il disposait d’une autorisation de détention d’armes car il pratiquait le tir sportif. Dans la lettre trouvée par les enquêteurs, l’homme affirme avoir joué « double jeu » en constituant un arsenal dans le cadre de son activité de tir sportif en vue de commettre un attentat, a précisé la source.

Adam Djaziri avait fait l’objet d’une fiche de recherche Interpol (aujourd’hui inactive) à la demande de la Tunisie pour des faits datant de 2013, ont expliqué des sources proches du dossier, affirmant toutefois qu’il n’avait pas été visé par un mandat d’arrêt international. Il avait été « repéré dans un appartement où il y avait des armes et des gens proches de la mouvance jihadiste », selon une source proche du dossier.

Avec Afp

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