Une actrice de film X candidate à la présidentielle russe???

Russie : l’actrice porno Elena Berkova, fausse rivale de Poutine à la présidentielle

 

Elena Berkova fait partie de quelques candidats atypiques autorisés à rivaliser avec Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession lors de la présidentielle en Russie.

Elena Berkova fait partie de quelques candidats atypiques autorisés à rivaliser avec Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession lors de la présidentielle en Russie.© AFP Elena Berkova fait partie de quelques candidats atypiques autorisés à rivaliser avec Vladimir Poutine, candidat à sa propre succession lors de la présidentielle en Russie.

Chercher « Elena Berkova » sur Google revient à voir défiler un nombre considérable de sites porno. La pulpeuse créature brune a été durant près d’une décennie une star du genre en Russie. Il n’empêche. De ses beaux atours elle n’a que faire désormais, puisque la belle a décidé de se présenter à l’élection présidentielle russe de 2018. ­Affrontant ainsi le mâle le plus adulé du pays, l’ex-officier du KGB, Vladimir Poutine, qui a annoncé officiellement mercredi qu’il postulait à sa réélection. S’il est reconduit et termine son quatrième mandat, il égalera Joseph Staline qui est resté vingt-neuf ans au pouvoir.

Décrédibiliser Alexeï Navalny

Mais ce genre de campagne ne vise qu’à décrédibiliser celle du seul réel opposant à Poutine, Alexeï Navalny. A 32 ans, Elena Berkova, célèbre depuis sa participation à une émission de télé-réalité, n’en est pas à son coup d’essai. En 2009, elle avait mené campagne pour la mairie de Sotchi, la ville hôte des Jeux olympiques d’hiver de 2014, mais avait ensuite oublié d’enregistrer sa candidature.

 

Très à l’aise avec les réseaux sociaux, Elena possède un compte Instagram sur lequel ses poses dénudées et lascives agrémentées de très jolies lunettes noires style institutrice font exploser le compteur. Ainsi a-t-elle déclaré qu’elle taxerait les pauvres et ferait appliquer la peine de mort en cas de harcèlement sexuel parce qu’elle en avait « assez des gens comme Weinstein ».

Le JDD.fr

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