8 présidents africains qui ont accepté de quitter le pouvoir

Nombreux sont les pays africains que l’indépendance si chèrement acquise a élevé au rang de démocraties. Les transitions de pouvoir sans effusion de sang se font de plus en plus fréquentes, et certains président ont été érigés en héros. Qui sont ces présidents qui ont cédé leur place en montrant le bon exemple ?
1. Jonathan Goodluck, Nigéria
L’histoire du Nigéria est marquée par de nombreux coups d’éclat politiques. Aussi comprend-on qu’à la veille des élections présidentielles de 2015, les experts ont comparé la situation au Nigéria à une bombe à retardement dont la principale amorce était le président Jonathan Goodluck en personne. En cas de défaite, une simple contestation des résultats pouvait entraîner une escalade de la violence. À l’annonce des résultats, ce dernier a fait preuve de fair-play et s’est retiré sans tapage.
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2. Blaise Compaoré, Burkina Faso
1987-2014, telle est la période durant laquelle l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré est resté au pouvoir. Après 27 ans de règne, l’ex-président a cherché à modifier la constitution afin de revenir de façon « démocratique ». Son peuple a réclamé son départ à la suite d’une marche de protestation et Compaoré accepte de se retirer. Aujourd’hui toutefois, le Burkina Faso se relève doucement d’un coup d’État qui avait temporairement démis l’actuel président de ses fonctions.
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3. Nelson Mandela, Afrique du Sud
À lui tout seul, il incarne toute une philosophie, une manière d’agir dont de nombreux chefs d’États africains devraient s’inspirer. Nelson Mandela a promis de se présenter une seule fois aux élections présidentielles. Chose promise chose due, après son mandat, il s’est retiré après la fin de son mandat en 1999. Le pouvoir ne l’a pas corrompu et le processus électoral se déroule depuis lors sans complication.
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4. Mathieu Kérékou, Bénin
Le Bénin, après avoir accédé au rang de République en 1960, a connu une période d’instabilité politique. Les coups d’États se succèdent et le Général Kérékou y met un terme en dirigeant le pays d’une main de fer qui a coupé court à toute velléité d’occupation arbitraire. Sa politique a entraîné le Bénin dans une crise économique et sociale, à tel point que la population a réclamé son départ. Cette réclamation, qui aurait pu finir en action de répression, a abouti à la fameuse Conférence Nationale des forces vives de la Nation et au renouveau démocratique. Kérékou perd l’élection présidentielle de 1991 face à Nicéphore Soglo. Il revient au pouvoir suite à des élections démocratiques en 1996, et il est réélu en 2001.
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5. Abdoulaye Wade, Sénégal
Durant son dernier mandat, l’ex-président Abdoulaye Wade a joué des pieds et des mains afin de pouvoir se représenter, soucieux de conserver le pouvoir présidentiel. Il perd les élections présidentielles en 2012, et contre toute attente, abdique dans la paix en faveur de Macky Sall, actuel président sénégalais.
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6. Joyce Banda, Malawi
L’ancienne vice-présidente malawite devenue présidente à la suite du décès de Bingu Wa Mutharika avait des arguments pour conquérir ses compatriotes. Sa promesse de lutter contre la corruption et de mieux redistribuer les richesses nationales. Elle perd les élections présidentielles de mai 2014 et accepte de passer le pouvoir à son adversaire Peter Mutharika.
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7. Abdou Diouf, Sénégal
Successeur de Léopold Sédar Senghor à la Présidence de la République du Sénégal de 1981 à 2000, Abdou Diouf perd les élections présidentielles de 2000 au second tour avec 41,51 % des suffrages. Il cède alors le pouvoir à son adversaire historique Abdoulaye Wade et décide de se retirer de la vie politique du Sénégal.
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8. Nicéphore Soglo, Bénin
Le 24 mars 1991, bat Mathieu Kérékou et devient président de la République lors de la première élection multipartite depuis 1972. Il remporte les élections avec 67,73 % des voix. Cinq ans plus tard, il est battu par Kérékou. Il devient alors maire de la ville de Cotonou en 2002 puis en 2008.
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9.  Liamine Zéroual, Algérie
Au pouvoir entre 1994 et 1998, le Général dont l’austérité était légendaire, reste très populaire en Algérie. Il avait démissionné de son poste de manière inattendue en avril 1999.
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