4000 soldats américains arrivés en Europe de l’est et prêts à affronter la Russie

Les Etats-Unis ont commencé le déploiement – sans précédent depuis la fin de la Guerre froide – d’une brigade blindée en Europe de l’est, avec l’arrivée vendredi en Allemagne des premiers équipements de cette unité de 4.000 hommes, dont des chars lourds Abrams, des mastodontes de quelque 60 tonnes.  L’arrivée en Europe de cette unité, le 3rd Armored Brigade Combat Team, appartenant à la 4ème division d’infanterie de Fort Carson, dans le Colorado, fait partie de l’opération baptisée « Atlantic Resolve » par le Pentagone.  Elle vise, selon Washington, à dissuader une éventuelle agression russe et à rassurer les membres est-européens de l’Otan, dont les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et la Pologne.  2.500 véhicules Les premiers véhicules, sur un effectif total de 2.500, ont été débarqués vendredi dans le port allemand de Bremerhaven (nord de l’Allemagne) d’un navire roulier venu des Etats-Unis, le « Resolve ». Deux autres navires sont attendus d’ici dimanche, puis le matériel sera transporté, principalement par trains, vers la Pologne, où s’installera le quartier général de la brigade, a précisé l’armée allemande, qui assure un soutien logistique à l’US Army.  Brigade blindée permanente Les soldats seront pour leur part directement acheminés en Pologne par avion. Le Pentagone a annoncé en mars dernier qu’il déploierait une brigade blindée en permanence, par rotation, en Europe de l’est dès février 2017. « Les rotations seront sans interruption, permettant une présence blindée continuelle et une amélioration de l’entraînement et des exercices avec les alliés » de l’Otan, avait précisé une porte-parole.  Washington bande les muscles Washington a annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à muscler la présence militaire américaine en Europe. Avec cette brigade blindée (4.200 soldats équipés notamment de chars et de véhicules blindés), l’US Army disposera en permanence de trois brigades de combat en Europe. En cas de conflit, ces trois brigades, plus de l’équipement stocké préventivement sur place pourront constituer rapidement une division complète, selon les plans du Pentagone.  Redéploiement massif Les Etats-Unis avaient, dans les années qui ont suivi la chute du mur de Berlin et à la suite de l’embellie des relations avec la Russie, retiré leurs derniers chars M-1 Abrams d’Europe en avril 2013, un an avant l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.  Otan Depuis le printemps 2014, l’Otan a pris toute une série de mesures pour rassurer les pays alliés est-européens, comme l’ouverture de centres logistiques, le prépositionnement de matériel, l’envoi d’avions de chasse dans les pays baltes ou le déploiement de davantage de navires en mers Baltique et Noire.  Contraire aux accords Moscou met régulièrement en garde contre le « stationnement permanent » de forces de combat alliées substantielles à sa frontière, qu’elle considère comme contraire à l’Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997.  7 sur 7

Les Etats-Unis ont commencé le déploiement – sans précédent depuis la fin de la Guerre froide – d’une brigade blindée en Europe de l’est, avec l’arrivée vendredi en Allemagne des premiers équipements de cette unité de 4.000 hommes, dont des chars lourds Abrams, des mastodontes de quelque 60 tonnes.

L’arrivée en Europe de cette unité, le 3rd Armored Brigade Combat Team, appartenant à la 4ème division d’infanterie de Fort Carson, dans le Colorado, fait partie de l’opération baptisée « Atlantic Resolve » par le Pentagone.  Elle vise, selon Washington, à dissuader une éventuelle agression russe et à rassurer les membres est-européens de l’Otan, dont les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et la Pologne.

2.500 véhicules
Les premiers véhicules, sur un effectif total de 2.500, ont été débarqués vendredi dans le port allemand de Bremerhaven (nord de l’Allemagne) d’un navire roulier venu des Etats-Unis, le « Resolve ». Deux autres navires sont attendus d’ici dimanche, puis le matériel sera transporté, principalement par trains, vers la Pologne, où s’installera le quartier général de la brigade, a précisé l’armée allemande, qui assure un soutien logistique à l’US Army.

Brigade blindée permanente
Les soldats seront pour leur part directement acheminés en Pologne par avion. Le Pentagone a annoncé en mars dernier qu’il déploierait une brigade blindée en permanence, par rotation, en Europe de l’est dès février 2017. « Les rotations seront sans interruption, permettant une présence blindée continuelle et une amélioration de l’entraînement et des exercices avec les alliés » de l’Otan, avait précisé une porte-parole.

Washington bande les muscles
Washington a annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à muscler la présence militaire américaine en Europe. Avec cette brigade blindée (4.200 soldats équipés notamment de chars et de véhicules blindés), l’US Army disposera en permanence de trois brigades de combat en Europe. En cas de conflit, ces trois brigades, plus de l’équipement stocké préventivement sur place pourront constituer rapidement une division complète, selon les plans du Pentagone.

Redéploiement massif
Les Etats-Unis avaient, dans les années qui ont suivi la chute du mur de Berlin et à la suite de l’embellie des relations avec la Russie, retiré leurs derniers chars M-1 Abrams d’Europe en avril 2013, un an avant l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.

Otan
Depuis le printemps 2014, l’Otan a pris toute une série de mesures pour rassurer les pays alliés est-européens, comme l’ouverture de centres logistiques, le prépositionnement de matériel, l’envoi d’avions de chasse dans les pays baltes ou le déploiement de davantage de navires en mers Baltique et Noire.

Contraire aux accords
Moscou met régulièrement en garde contre le « stationnement permanent » de forces de combat alliées substantielles à sa frontière, qu’elle considère comme contraire à l’Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997.

7 sur 7

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici