20.000 euros d’amende à miss Belgique 2017, accusée de racisme. Elle se défend.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la déclaration raciste de Roma­nie Schotte, Miss Belgique 2017, envers un homme noir. D’après plusieurs médias people, l’homme qui figurait en image derrière la Miss Belgique 2017, a décidé de réclamer 20.000 euros à la demoiselle en guise de dédommagement pour le préjudice subi, pour l’humiliation et la déclaration raciste dont il a été victime.

L’on se souvient qu’en janvier dernier, Roma­nie Schotte, élue Miss Belgique 2017, avait fait polémique sur les réseaux sociaux en postant sur Insta­gram une photo, avec un homme noir derrière elle. L’un de ses amis avait alors commenté la photo postée en déclarant « nigga » qui signifie « nègre ». A ce commentaire, la Miss Belgique 2017 avait répondu en disant « je ne sais » suivi d’un émoti­cône en forme de « caca ».

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Un échange qui a provoqué un tollé : Roma­nie Schotte a aussi­tôt été accu­sée de racisme. La Miss Belgique 2017 n’avait plus la sympathie de tous, en raison de ce dérapage inacceptable aux yeux de certains. Romanie Schotte est revenue sur cet incident dans les colonnes de Sudpresse. Elle a essayé tant bien que mal de se défendre.

« Je ne suis pas raciste. Je suis ouverte à toutes les cultures. Les gens veulent me faire du mal », explique-t-elle à nos confrères. Elle ajoute que, selon elle, ce smiley n’était pas du tout négatif. « En Flandre, ce n’est pas un caca, c’est un cornet de glace au chocolat. »

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Pas certain que ses propos ont convaincu les uns et les autres et calmé la polémique. Le Centre inter-fédéral pour l’égalité des chances (Unia) va d’ailleurs ouvrir un dossier pour racisme. « Ce qu’a fait cette personne, c’est du racisme bête et méchant. Je ne vois pas d’autres explications », indique le directeur d’Unia, Patrick Charlier.

Aujourd’­hui, la victime se dit humilié et réclame 20 000 euros à la jeune femme. « Il nous a écrit pour nous dire qu’il envoyait un cour­rier à Roma­nie, lui récla­mant de l’argent, a confirmé à Sudpresse, Darline Devos, la prési­dente du comité Miss Belgique. Nous ne connais­sions même pas le nom du jeune homme avant qu’il ne nous écrive. ». S’ils doivent signer le chèque, ce sera plus facile maintenant puisque le nom de la victime est connue.

 

afrikmag

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