( 05 Photos ) Eric Bailly, la descente aux enfers continue !

Dire qu’il y’a un malaise Bailly au sein de la formation mancunienne est plus un euphémisme qu’autre chose. Si d’aucuns en doutaient, on en a eu le cœur net encore une fois lors du derby mancunien, le joueur étant, pour l’occasion, envoyé en tribunes. Le Manchester de José Mourinho qui avait montré quelques signes encourageants comme cette remontée face à la Juventus, a été surclassé par des Citizens plus conquérants et largement supérieurs techniquement. Là n’est pas la question ! Comment un joueur comme Eric Bailly, un des monstres à son poste, s’est embourbé dans une telle situation au point de ne même plus figurer sur les feuilles de match du portugais qui le couvait pourtant tel son bien le plus précieux ? L’international ivoirien n’est plus en odeur de sainteté avec son manager ce n’est plus un secret. Tout est parti d’une défaite à Brighton, laquelle l’ancien de Villareal est désigné comme un des responsables par le portugais.

Un niveau qui n’est pas le sien…
On se rappelle du Eric Bailly qui, arrivé en trompette, avait réussi à mettre toute l’Angleterre à ses pieds à coups de performances monstres. Passé d’un espoir convoité par Mourinho à joueur du mois à plusieurs reprises dés son arrivée Outre Manche. Le gamin de Abidjan a été à l’époque élu trois fois de suite « homme du match » en impressionnant aux côtés de Daney Blind faisant montre d’une solidité énorme doublée d’une simplicité et tranchant dans les duels avec la relance quasi irréprochable. Ce qui lui avait conféré un statut de titulaire intouchable, chouchouté à la limite par le lituanien. Une autre époque dans un autre monde car cette saison, on est très loin de cette description faite du joueur qui enchaîne déboires après déboires et semble atteindre un point de non retour avec son manager. En douze journées de championnat, le champion d’Afrique n’a réalisé que 05 apparitions sous le maillot mancunien et ce, souvent dans la peau d’un remplaçant lorsque José veut un peut bétonner en fin de partie. Un maigre total de 03 titularisations indigne aussi bien du niveau que du talent d’un des meilleurs défenseurs du continent. Si sa relation avec son entraîneur n’aide pas, le joueur est un peu à tenir responsable de cette situation. Jamais il n’a paru aussi fébrile sur bon nombre d’interventions a priori « faciles » c’est ce dont lui reproche l’ancien coach du Réal d’ailleurs. Lors d’une élimination précoce de sa formation face au Derby County de Lampard, il n’a pas hésité à tirer sur l’ivoirien avec Jones dans le sac : « Les tirs au but sont arrivés et il fallait que quelqu’un manque son essai. Je savais que nous allions être en difficulté avec Phil Jones et Eric Bailly » Des propos très mal pris par l’ancien de Villareal ce qui est tout à fait compréhensible.

La donne peut-elle changer ?
Il a beau être très performant en sélection faisant abstraction de ce climat nauséabond dans lequel il surfe à United, Bailly semble désormais sortir des plans du coach. Qu’on se le dise, on voit mal comment Mourinho pourrait lui accorder une dernière chance vu l’état actuel et la tournure des événements. Mais s’il y’a bien un coach à même de le remettre titulaire à la surprise générale c’est bien lui. Il n’est pas dans cette catégorie de manager qui fonde leur dispositif sur les querelles extra-sportifs aussi énormes soient-elles. L’épisode Paul Pogba ne nous fera pas mentir. Le défenseur est le plus à même de récupérer par lui-même son « dû » en se montrant plus concerné notamment lors des entraînements et prouver à son tacticien qu’il peut retrouver un niveau de sa trempe. Et là encore, un autre paramètre entre en compte, le jeune Lindelof est entrain de s’imposer comme un titulaire naturel à ce poste. Ses dernières performances sont de haute facture -on pense notamment à ce match à Turin où il a été impérial dans les duels, le déboulonner sera un travail de longue haleine.

La mèche semble déjà dite : il n’est pas sûr de revoir un Bailly taille patron au sein de la défense mancunienne du moins pas dans la tournure actuelle des choses et José Mourino comme entraîneur. Toujours est-il que Bailly semble déjà condamné à évoluer sous d’autres cieux sous peu car les médias anglais s’accordent tous à l’envoyer un peu partout en Europe. Une chose est sûre, lui ne perdra pas parce qu’on le dise ou non, qui ne voudrait pas de Eric Bertrand Bailly dans son équipe ?

Birane BASSOUM

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